Notre dimanche à Montréal fut encore une journée au grand air...! Le matin nous avons retrouvé Lise vers 11h pour une petite ballade dans les rues de la ville et au coeur du parc Lafontaine.

En ces temps de grand froid, les écureuils semblent être les visiteurs les plus nombreux. Voilà un bien étrange énergumène à la fourrure crème.

Le soleil vous brûle le visage mais à part ça, c'est cailloum cailloum!

Voilà une rare vue de notre photographe, très djet set!

En arpentant les rues à proximité du parc, nous arrivons près de jolies maisons colorées.

En guest star, notre djet set national qui a frôlé le rhume de cerveau suite à l'oubli de son chapeau!

Peu avant le lunch, nous sommes tombés sur des murs tout tagués.

Le thème de celui-là est assez étonnant: la basse-cour! (plutôt bien fait soit dit en passant!)

Un hamburger et quelques frites plus tard, nous avons quittés Lise qui avait des petites choses à faire chez elle. Nous avons continué notre chemin et nous sommes retournés au parc Lafontaine pour faire du patin à glace...

Je me lance d'un pas hésitant... Ca me rappelle quand on était petit et qu'on allait en faire avec Maman, Julien-Olivier et des copains...

En plein air, c'est un peu différent car il n'y pas de machines qui passent plusieurs fois dans la journée, il y a donc des trous, des bosses.

Lise nous a dit que, chaque année, avant l'hiver, ils vident le lac pour ne laisser que 10 centimètre d'eau. Parfois dans la glace, il y avait un trou assez grand pour qu'on voit l'eau du dessous remonter lorsqu'un patineur passait pas bien loin.

J'étais un peu réticente à l'idée de me retrouver sur la glace. Pourtant, on a passé un très bon moment Choup' et moi. C'est décidément bien sympa de patiner en plein air... Maintenant, nous regrettons de ne pas être aller faire un tour sur la glace du Boston Common pas loin de chez nous!

Le patin, ça creuse! Alors, nous avons fini la journée dans un petit restaurant au décor de BD, le "frites, alors..?!?!". Vous verrez qu'on peut dessiner sur les sets de table... Je me suis donc empressée de faire ma Keith Haring.

Et, comme le veut la tradition, nous n'avons pas quitté Montréal sans goûter à la spécialité locale: la poutine. Vous pouvez prendre la traditionnelle "Vladimir". Moi, j'ai choisi celle aux merguez, quand il fait froid dehors, autant se réchauffer les papilles! La poutine est une spécialité à base de frites, de jus de viande et de fromage. En fait, les frites sont cuites dans de la graisse de boeuf. Elles sont ensuite arrosées de jus de viande puis couvertes de dés de fromage au goût quasi inexistant... Voilà, je vous ai fait envie? Lise nous avait déconseillé de goûter... J'aurais mieux fait de l'écouter! J'aime pas les frites toutes ramollies par le jus de viande!

Le lendemain, nous avons fait une courte ballade dans le centre financier de la ville. Il y a, comme dans beaucoup de business center, de grands buildings et beaucoup de magasins.

Avant de reprendre la route, nous avons cherché un restaurant. Nous nous sommes décidés pour un restaurant "pay what you want". Cette offre spéciale a attiré notre regard donc nous sommes entrés. Nous nous sommes fait expliquer le concept par un serveur: la carte habituelle n'est pas disponible aujourd'hui, vous avez le choix entre 4 entrées, 4 plats et 4 desserts + 1 café. A la fin, vous donnez ce que vous voulez. Bon comme ça, ça semble cool. Le restaurant n'a quand même pas oublié de laisser traîner sur les tables les cartes habituelles de sorte que l'on se rende à peu près compte des prix pratiqués en temps normal... D'ailleurs ces prix ont-ils un jour vraiment été appliqués? Nous nous demandons si cette formule est vraiment exceptionnelle. Peu après, nous sommes approchés par le directeur du restaurant qui nous demande si nous voulons bien répondre aux questions d'une journaliste à propos de cette formule. Nous acquiesçons et répondons à quelques questions sur nos motivations à entrer et sur la somme que nous pensons payer. A la fin, elle nous demande nos noms, on répond François et Harmonie. Mais ça ne lui suffit pas, elle veut nos noms de famille... Non mais! On est là incognito, quoi! Du coup, on dit qu'on ne veut pas lui donner et elle s'en va, ne sachant pas si notre interview pourra être validée... Les entrées arrivent, minimalistes mais bonnes. Puis les plats, pareils. Au moment de payer, nous mettons bien plus ce que nous avions prévu. En somme, je trouve le concept plutôt bien rodé. Les gens se sentent obligés de considérer les prix de la carte normale, les serveurs sont gentils, le repas est bon et la formule attire l'attention...! On ne sent pas de laisser que $10 par personne... En revanche, j'imagine très mal ce concept en France! Vous en dites quoi?

Bon dimanche à tous!